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Une journée de moisson avec Agri-Éthique et la Cavac

À Aizenay (Vendée), les équipes de la Cavac s'activent pour réceptionner la moisson 2025.

Vincent Grelier fait partie des adhérents de la Cavac à s’être lancé dans la démarche Agri-Éthique. Découvrez notre reportage vidéo tourné jeudi 3 juillet en présence des parties prenantes.

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Jeudi 3 juillet, la moisson bat son plein sur l’exploitation de Vincent Grelier. Installé en polyculture-élevage depuis 2007 au lieu-dit La Brande, à La Roche-sur-Yon (Vendée). Il cultive 40 hectares de céréales en conventionnel et 70 ha en bio. Depuis près de cinq ans, il est engagé dans la démarche Agri-Éthique. « Elle me permet de mieux maîtriser le prix du blé », estime-t-il. Cette année, 25 tonnes de blé tendre bio seront ainsi labellisées Agri-Éthique.

La Cavac à l’origine de la démarche

« C’est un label que nous avons monté en 2013, à l’initiative des agriculteurs de la Cavac, pour répondre à la problématique de la volatilité des marchés, rappelle Ludovic Brindejonc, fondateur et directeur du label Agri-Éthique. Le producteur est rémunéré sur la base de ses coûts de production, et les contrats sont établis pour trois ans pour un volume donné. »

Pour que la démarche fonctionne, il faut bien sûr que des clients de l’aval soient engagés. Historiquement, ce sont les meuniers Planchot et Girardeau, ainsi que l’industriel La Boulangère, qui ont soutenu la démarche au côté de la Cavac. Depuis, le label a bien grandi et a développé de nombreux partenariats avec des coopératives et des négoces sur l’ensemble du territoire. Quelque 4 600 agriculteurs sont engagés, à la fois dans des filières végétales et animales.

50 000 tonnes de céréales valorisées au niveau de la coopérative

Côté Cavac, « de 20 à 25 % de notre collecte est valorisée via le label Agri-Éthique, ce qui représente environ 50 000 tonnes cette année », souligne Loïc Guitton, directeur du pôle végétal de la coopérative. La moisson 2025 s’annonce de bien meilleur augure que la précédente avec « des rendements d’au moins 80 q/ha, une bonne qualité, des bons PS ». Seul point noir : « un taux protéique un peu faible par rapport à une année normale ».

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